Divine Comedy
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


 
AccueilRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le deal à ne pas rater :
TCL C74 Series 55C743 – TV 55” 4K QLED 144 Hz Google TV (Via ODR ...
499 €
Voir le deal

 

 Yelene McIntyre

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Yelene
Branchée sur secteur
Branchée sur secteur
Yelene



Background
Pouvoirs: Maitre de Foudre
Statut: Ex-Gardienne de Firone
Niveau:
Yelene McIntyre Left_bar_bleue4/4Yelene McIntyre Empty_bar_bleue  (4/4)
Yelene McIntyre Empty
MessageSujet: Yelene McIntyre   Yelene McIntyre EmptyJeu 18 Mar - 16:11

Nom et prénom : Yelene McIntyre

Race : Aimantaliste. M de foudre.

Age :   25 ans

Niveau souhaité :  4, madame.

Signes particuliers :  Une cicatrice légèrement boursoufflée courant le long de l'aine jusqu'au creux du genoux, s'enroulant autour de la cuisse comme un serpent disgracieux.

Description physique :  

Souvenez vous. Souvenez vous ce que vous racontait votre mère avant la troisième guerre mondiale. Lorsque le monde avançait, insouscient des blessures qu'il s'infligeait. Lorsque votre mère vous couchait et que, excité, vous lui réclamiez un conte de fée. Les filles ont toujours adoré Cendrillon mais c'est sur Blanche Neige que nous nous pencherons.

Citation :
- Je voudrais avoir une petite fille qui ait la peau blanche comme cette neige, les lèvres rouges comme ce sang, les yeux et les cheveux noirs comme les montants de cette fenêtre.

Oui, c'est ainsi que commence le conte et c'est ainsi que se dessinent les esquisses de ce qu'est Yelene. Sa peau, malgré le soleil et la chaleur s'abattant sur Filgaïa garde cette carnation si fragile face aux rayons amoureux du soleil. L'on pourrait s'attendre a ce qu'elle rougisse violement devant les attentions de l'astre solaire, mais il n'en est rien. Etrange me direz vous, pas tellement en fait, tout est question d'habitude et...du fait qu'elle prenne toujours les gardes de nuits, s'évitant ainsi une ressemblance jumellaire au homard après cuisson. Là où la réalité diffère du conte est la couleur des yeux. Ceux de Yelene sont très loin du noir abyssal et mystèrieux, non, ils se parent de reflets granit, un gris particulier et intriguant s'illuminant de rire ou de colère selon ses humeurs. Un miroir qu'elle ne parvient pas a maitriser, véritable spectre de son âme, camaïeu de ses émotions. Les traits du visage ne sont ni beaux, ni laids. Ils sont harmonieux, prit un a un, ils sont comme banals, sans attraits et pourtant l'alchimie se mets en branle alors que de leur union, nait un visage. Fin et ovale, il est encadré d'une chevelure aussi sombre que la nuit, parée de reflets ambrés et bouclant librement sur ses épaules. Ils refusent toutes entraves et Yelene n'aime rien de plus que de les sentir dansant dans son dos. Un dos fin d'ailleurs surmonter d'épaules laiteuses et fragiles, du moins d'apparence, la ligne de la colonne descends doucement jusqu'au moment où s'évasent les hanches, incontestablement féminines, douces et encore vierge de l'enfantement. Son corps est fin, souple dénué de muscles trop seyant. Oh, il en existent puisqu'elle bouge, mais elle ne possède pas ce corps atléthique et désirable qui est l'apanage des femmes sportives. On pourrait la qualifiée de « bonne » mais pas de bombasse. Cela dit, sa vanité n'est pas assez developpée pour que cela lui pose problème. Sa stature est droite sans être hautaine, elle aime vous regarder dans les yeux, fixant par moment jusqu'au dérangement ou l'amusement, sans même s'en rendre compte.

Description psychologique : 

Culpabilité. Voilà bien un sentiment qui la hante depuis des années. Petite bête rampante qui a élu domicile au creux de son âme, ne la laissant pas en paix, pas une seconde de répit, grignotant petit à petit jusqu'au moindre centimètre de conscience. C'est cette culpabilité qui a forgé la femme qu'elle est aujourd'hui. Cachant sa faute sous un large sourire, un rire enjoué et des yeux rieurs. Elle s'efforce de dissimuler, d'oublier sans jamais y parvenir en avançant aux yeux des autres une facette rieuse, peut être un peu trop nonchalante, comme si rien n'avait de prise sur elle. Elle cache ses propres blessures et le poison qui la ronge sous un masque perpétuellement enjoué et pourtant...Elle tremble parfois a l'idée que l'on découvre son secret, secret qui n'a rien a voir avec la foudre qui parcourt son corps. Elle y perdrait bien plus que la vie, songe-t-elle parfois et pour rien au monde elle ne le dévoilerait. La honte la submergerait et la crainte de perdre ce qu'elle a si durement obtenu la pousserait a beaucoup d'extrêmités, sauf celle du meurtre puisque c'est cela qui la ronge. Elle ne se pardonnera jamais peut être l'aveuglement qui avait été le sien, mais le temps file et rien ne peut s'élever contre sa course. Chaleureuse presque trop même, elle n'en demeure pas moins de bonne compagnie et toujours la première a rire de tout.




Biographie : 

6-VI

Papa m'a acheté un cahier. C'est cher un cahier. Je le sais. Mais mon papa, il peut avoir ce qu'il veut. Je ne comprends pas très bien pourquoi. Maman dit que son métier est dur et qu'il doit resté droit et intransigeant. Je ne comprend pas vraiment ces mots, mais mon papa ne peut être qu'un héros n'est ce pas ? Parce que papa, c'est le plus grand et le plus fort de Livia. Il m'apprend a honorer la Déesse, si bonne et généreuse avec nous. C'est grâce a elle que nous vivons bien et papa dit que si sa colère venait a s'abattre sur nous, nous ne vaudrions pas mieux que ces immondes bêtes qui parcourent nos rues. Alors tout les soirs, je remercie la Déesse, parce qu'elle nous protège des vilains et du danger. Papa ne veut pas que je sorte alors je ne sais pas a quoi ressemble le danger, mais je peux lui faire confiance pour nous l'éviter.

Arthur m'a volé ma poupée aujourd'hui. Quel vilain frère j'ai ! Il est jaloux, lui aussi il voudrait bien une poupée comme la mienne, mais papa le lui interdit. Papa dit qu'il doit travailler, s'entrainer au lieu de jouer, parce que l'ambition de mon frère, c'est de faire comme papa plus tard. Juge. Voilà, c'est ça, le deuxième juge même. C'est très très important. Maman dit toujours que le métier de papa est le plus important de la ville et papa réponds en riant que ce n'est pas vrai. Pourtant, moi je la crois ma maman, elle est si belle qu'elle ne pourrait pas mentir n'est ce pas ?


18-III, 5 ans plus tard.

Père m'a offert une jolie robe et je la mets pour la première fois aujourd'hui. Elle est aussi bleu que le ciel et mère m'a dit qu'elle éclairait mes yeux. J'ai beau me regarder dans le miroir, j'ai toujours l'impression d'être boudinée. Peut être est ce une illusion puisque Père m'a qualifiée de rose a peine éclose. Nous avons du monde a diner ce soir. Des gens importants, vraiment importants a souligné Père. Alors Mère a fait doublé le nombre de domestiques de la maison. Maintenant, ils grouillent de partout et je ne peux pas faire un pas sans tomber sur une serveuse, un traiteur ou je ne sais quoi. J'ai 15 ans aujourd'hui, mère dit que je deviens une femme et qu'elle est fière de moi. Ils pensent que je ne le sais pas, mais je les ai entendu. Ils prévoient de m'unir. Oh pas maintenant non, dans quelques années et j'espère que la Déesse sera bonne avec moi. Je ne voudrais pas d'un compagnon bedonnant et idiot ! Non, il me faut un compagnon aussi beau que Père et aussi grand qu'Arthur.

Hier, nous avons eut la peur de notre vie avec Mère. Nous étions partie chercher cette robe qui me va si bien. Père l'avait commandée voilà quelques jours déjà et, bien que nous ayons pu nous faire livrer, Mère m'avait emmené avec elle, arguant que sortir de temps en temps du domaine me ferait du bien. Notre voiture s'était frayé un chemin jusqu'à la boutique du celèbre Ivan et, a peine nous étions nous garé, qu'un gamin a sauté sur notre portière, hurlant des propos incohérents. Il était petit et son nez était particulièrement allongé. Deux grandes oreilles rondes encadraient sa tête disgracieuse et ses mains étaient parée de petites griffes nerveuse qui s'agitaient sur la vitre de notre voiture. Je me souviens d'avoir hurlé de peur, Mère l'a fait arrêté sur le champs en promettant d'en parler a Père dès notre retour. Rien que d'y penser, j'en tremble encore...Déesse ! Qu'il était laid ! La divine Aile est bien bonne de laisser vivre ces abérations mi-hommes mi-animals.

Mais Arthur m'a dit que ce n'était pas les plus dangereux...Si Père apprend qu'il m'en a parler, je suis sûre qu'il sera punis sevèrement. Je le soupçonne d'avoir voulu me faire peur, mais sa voix résonnait avec tellement de sincérité. Se pourrait il qu'il ait raison ? Que parmi nous se cache des êtres encore plus terrible que les bêtes ? Il m'a raconté avec force détail ce qu'a fait l'un d'eux a un Sîn. Je suis attérée, comment peut on s'en prendre aussi férocement a un représentant de la loi. Les Sîns sont notre bouclier ! Comment peut on rêver de les tuer ? Arthur m'a dit que le Sîn avait...Brulé. Oui, Brulé, comme consummé de l'intérieur. Que de lui il ne restait qu'un squelette encore fumant et quelques lambeaux de chairs noircies. Oh ! Mais cela ne peut pas être vrai n'est ce pas ? Et quand bien même, Père nous protège en les éliminant. Après tout, ils sont un danger pour notre société et pour la Déesse, c'est ce que dit Père et je le crois. Bon, nos invités sont arrivés, j'espère que notre soirée sera bénie de la Déesse.


2-XII, 2 ans plus tard.

Ma main tremble. Je peine a tenir mon stylo. Arthur, mon bel Arthur. Je l'ai vu. Oui ! Je l'ai vu ! Lui qui un jour replacera Père ! Lui qui conserve en son sein tout l'amour de nos parents et les espoirs de Père ! Comment a-t-il pu ?! Comment a-t-il osé !? Je suis en colère, trop en colère. J'ai l'impression qu'il m'a trahit, qu'ils nous a trahit ! Hier encore, Père vantait ses mérites en lui ébouriffant les cheveux ! Et aujourd'hui...Non, je n'arrive pas a y croire et pourtant, mes yeux l'ont vu. Mon frère chéri enlacé dans une étreinte contre nature. Il m'a supplié de ne rien dire ! Mais comment pourrais je sceller mes lèvres ? Comment le pourrais je ? C'est de sa faute a elle, infâme serpent ! Elle a détourné mon frère de son chemin, pourquoi la Déesse a-t-elle permi cela ? L'a-t-elle mit a l'épreuve ? Je ne sais pas, mais il faut qu'il nous revienne. Hier encore, il ecnourageait Père dans ses recherches, son visage semblait si convaincu de la véracités de ses actes et aujourd'hui...Tout est détruit ! Jusqu'où peut aller l'influence de cette bête ? L'a-t-elle envouté ? On raconte tellement de choses sur eux, tellement ! Je dois en parler a Père. Je ne peux pas faire autrement, lui trouvera un moyen de sauver Arthur. Je ne sais pas quoi faire, je suis impuissante père saura lui.



5-XII

Pourquoi ? Cette question n'a de cesse de me hanter alors que coule sur mes joues les larmes que je ne peux plus retenir. Je revois encore le corps d'Arthur pendre dans le vide, comme une poupée vide et sans âme. Je revois aussi le sourire de Père, entre honte et satisfaction. Pourquoi ? Mère pleure la nuit, je l'entends tandis que j'écris ses lignes, des larmes a l'unisson des miennes et pourtant, elle n'a rien dit, rien fait. D'abord, je n'ai pas comprit. Ils sont arrivés a la maison, courant dans les couloirs, gravissant les escaliers a un train d'enfer. J'ai entendu Arthur hurler quelque chose, Père crier encore plus fort. Une servante me retenait dans ma chambre...Aujourd'hui, il est mort. Il n'est plus qu'une ombre et ce sang sur mes mains. Pourquoi Père ne l'a-t-il pas sauvé ? Pourquoi la Déesse est elle restée silencieuse ? L'acte de Père l'a-t-il horrifiée comme il m'a terrifiée ? Il m'avait dit qu'il le sauverait, qu'il le protegerait. Il m'a caressé la joue en me félicitant tandis que je prononçais sans le savoir la condamnation de mon frère. Mais il ne l'a pas sauvé, il ne l'a pas protégé et je l'ai tué. J'étais si persuadée que Père l'épargnerait que sa mort est telle un acide que je bois, me rongeant les entrailles et le coeur. Il aurait dut le sauver et non prononcer lui même la sentence. Père nous a-t-il seulement aimé ? Quand son regard si semblable au mien se pose sur moi, ne brillent ils pas d'amour ? De fierté ? Et malgré cela, il a put condamner son propre fils a la mort ? Sommes nous ses enfants ou juste des pions sur son échiquier ? Sa voix était si froide alors qu'il reniait son enfant, son visage si dur. La divine Aile lui accordera-t-elle le repos du sommeil après cela ? Est ce de l'amour qui gonfle mon coeur en cet instant, ou une haine terrible ? Je ne sais pas. Lui que j'ai tant admiré, tant aimé, je ne sais plus. Ma poitrine me fait mal et, peu à peu, mes yeux s'assèchent, s'arident, perdent ce voile qui me semblait éternel, ce voile par lequel je voyais mon père.


28-XIII, 1 ans plus tard

Notre maison est devenue si sombre depuis la mort d'Arthur, Mère ne sourit plus. Père...Père n'a pas changé et cela est terrifiant. Hier, ils m'ont présenté mon futur compagnon. C'est un jeune homme fade et effacé et quand je le vois regarder mon père, avec cette étincelle admirative qui avait la jumelle de celle qui m'animait avant, je ne peux que soupirer.

Cette nuit, un rêve étrange est venu a moi. Le ciel semblait déchainé et le tonnerre grondait, hurlait ses pires maledictions. La foudre frappait le sol avec colère. La terre tremblait et j'étais seule, seule au milieu de la tourmente. Etrangement, je n'avais pas peur. J'étais nue dans le tumulte, je me sentais bien, sereine, presque apaisée. Oui, c'est cela, apaisée alors que l'eau de pluie coulait sur mon visage. Lorsque je me suis réveillée, j'ai voulu encore toucher du doigt cette sensation, mais d'elle, il ne restait qu'un murmure, qu'une ombre et je ne sais pas pourquoi, j'ai pleuré. Etait ce un rêve envoyé par la Déesse ? Je ne sais pas et je pense que je ne le saurais jamais.

Il n'empêche qu'il s'est passé de droles de choses aujourd'hui, comme si une ombre c'était profilée derrière moi. Je ne sais quel nom lui donner, comme un sentiment d'urgence me poussant a m'activer. Mes nerfs semblaient bouillir et frémir, il fallait que je bouge. La nuit est déjà bien avancée maintenant et je n'ai pas sommeil. Etrangement, je n'ai de cesse de regarder l'ampoule de ma lampe de nuit et, je suis folle certainement, mais il m'a semblé qu'elle frémissait alors que j'en approchais les doigts. Une décharge électrique toucha ma main et je la reculais précipitement avec un petit cri aigu. J'avais eut mal oui, mais quelque chose me poussait a recommencer encore et encore. J'ai le bout du doigt brulé maintenant mais elle est encore là cette envie.


4-I

Je suis terrifiée. La Déesse m'a condamnée a mort. Ce qui dort en moi n'est pas toléré, je le sais et...Qu'ais je fait pour connaître une telle abération ? Mes actes ont ils déclenchés la colère d'Aile ? Je suis condamnée. Je l'ai su a l'instant même où cette ampoule a éclaté dans mes mains, comme si elle ne pouvait contenir l'énergie qui l'emplissait. Je suis...Je suis comme ces monstres dont me parlait mon frère. Ceux que l'on tue a vu, ceux dont l'existence doit disparaître. Pourtant, pourtant je me sens normale, mais je suis terrifiée, je tremble alors que j'écris ses mots. Il me faudra caché mon cahier désormais, Père n'a pas sauvé Arthur, il ne me sauvera pas. Dois je quitter ma maison ? Plus j'y pense, plus cette certitude s'impose a moi. Je ne contrôle rien et chaque minutes qui passe est une qui me rapproche de ma propre mort. Je regretterais Mère, elle n'a plus été la même après la mort d'Arthur, elle me regarde parfois comme une chose répugnante et cela fait mal. Je regarde ma chambre et je me demande ce qui me retient ici. Tout cela n'est qu'apparences, masques et hypocrisie. Je dois partir, sinon, tôt ou tard, Père découvrira la vérité et il tuera son deuxième enfant sans un regrets. Le nom de la Déesse passera ses lèvres lors de ma sentence, a moins qu'il ne me tue de ses propres mains, sans même un regard. Je suis perdue et j'ai peur, mais il me faut agir, sinon, je cours a ma propre perte.

J'ai si peur.


20-I

Il fait froid. Il fait terriblement froid a l'intérieur de ses galeries. Petit a petit, je me suis installée dans les égouts sous notre maison. C'est dangereux, je le sais et bientôt je m'éloignerais. Ainsi ais je disparue de la surface pour m'enfoncer dans les profondeurs et l'humidité. Il fait sombre et parfois j'ai l'impression que l'on me regarde mais peut être est ce mon imagination. Je l'espère parce que je ne dors plus beaucoup, ne cessant de réfléchir, l'oreille aux aguets. J'ai élu domicile tout prêt des cables alimentant la maison en électricité. Mes mains sont couvertes de brulures mais je dois maitriser ce qui me hante. Je le dois, pour ma propre survie, ce pouvoir pourrait me tuer, même si il est né de moi. Je suis une fugitive désormais, j'ai perdu ma famille, le confort qui était le mien, je suis seule et la peur reste ma seule compagne. Demain, je devrais m'éloigner et disparaître. Ce n'est pas sur, je le sens au fond de moi, les ombres bougent et cela me fait peur. Je n'ai qu'un petit pistolet que j'ai volé a Père avant de partir mais bientôt je n'aurais plus de munitions. J'ai comprit que j'étais maudite, peut être un juste chatiment pour avoir trahit mon propre sang.


15-II

Un danger rôde dans les égouts, j'entendais parfois des hurlements ou des murmures, alors je suis partie de mon abris, cachée dans des frusques volées. Je baisse la tête lorsque je croise des Sîns mais...Mon père a-t-il seulement signalé ma disparition ou suis je morte a ses yeux ? Je ne sais pas. J'ai rejoins les quartiers que je fuyais avant, il va me falloir apprendre a vivre seule et a me débrouiller seule. Je ne suis pas préparée à ça. J'ai trouvé un petit travail en échange d'un toit. Pour la nourriture, je me débrouille comme je le peux. La peur m'accompagne toujours. Peur d'être découverte, peur de mourir. Par moment, je perd mon contrôle et alors...Je ne veux pas y penser, peut être que je finirais par me tuer. J'ai découvert que je ne risquais rien ou presque lorsque je m'éloignais de toute source d'électricité et cela me soulage, je dois bien l'avouer. Je suis terrifiée par ce que je suis, mais je dois continuer tout de même a vivre, bien que l'idée de la mort soit douce, je dois porter les fruits de mes fautes. Je m'accroche, continuant quand même. Je n'ose approcher les gens qui m'entourent, je suis trop instable, trop...Dangereuse même.



17-IV, deux ans plus tard.

J'ai pris l'habitude de ma vie telle qu'elle est désormais. Je ne me lie pas beaucoup, je me suis fondue dans la masse et cela me convient. J'ai presque oublié ce qu'était ma vie avant, c'est étrange, le visage de Père est devenu flou alors que celui d'Arthur n'a jamais été aussi nette dans mon esprit, l'oublierais je un jour ? Je doute. Ma cicatrice me fait mal soudainement, comme si elle voulait me rappeller pourquoi je m'entraine si dur, en secret. Mon pouvoir est dangereux, je le savais déjà mais je n'imaginais pas a quel point. Electricité était un monde nouveau et j'en avais appris les ramifications, comme ce métal qui m'enlace soudainement lorsque je me mets a pleurer, comme ce fil barbelés qui est venu transpercer ma chair alors que les larmes brouillaient ma vue. J'ai cru mourir sous la douleur et je crois que j'ai frolé l'étreinte Aile. Il m'a fallut plusieur jours, voir semaine pour que je me rétablisse, je n'ai pu travailler helàs, mais ce n'est pas grave, la générosité d'une amie est un bien précieux que j'ai découvert récemment. Je n'ose pas répondre trop vite a ses signes d'amitié, pourtant, elle m'a aidé, sans rien demander en retour qu'un sourire. C'est une douce chaleur que de se découvrir amie. Etrange même et je me rend compte a quel point j'étais affamée de chaleur humaine. Mais étais je encore humaine ? Rien n'était moins sur. Je ne confierais jamais mon secret a mon amie. Je ne veux pas mettre sa vie en danger, même si le poids est parfois si lourd qu'il me fait ployer. Je revais presque d'une vie normale. Dure mais normale, mais je savais que je m'illusionnais, un jour ou l'autre, je serais découverte et exécutée sur le champs. Ainsi en allait il des Aimantalistes. C'était le nom que leur avait donné la Justice et les ordres étaient clairs. Je ne pouvais croire que Aile laissait ses enfants devenir aussi primaire. Nous n'étions pas différents de ce que nous étions avant, alors pourquoi nous abattre tels des chiens enragés ? La peur est véritablement la pire maladie qu'il soit.


18-VII, un ans plus tard.

Cela va mieux. Je le sens. Petit à petit, je maitrise cette puissance qui dort en moi. La douleur s'est presque envolée et maintenant se n'est plus qu'un léger picotement lorsque, par accident, je me touche moi même. Oh je ne dis pas que ce fut facile, mais je suis fière de moi. Mes mains sont couvertes de minuscules cicatrices mais je les regarde avec arrogance, fière de ce que j'ai accomplis. J'ai complètement oublié ce qu'est la sensation d'avoir l'estomac plein et le sommeil serein, mais je commence a m'y faire, je dois me battre pour ma survie et je pense que cela m'a endurcie. J'ai appris a répondre a une gifle par une gifle, a mordre aussi. Je suis presque heureuse, même si la peur persiste a m'enlacer nuit après nuit. Il court une étrange rumeur dans les ruelles sombres de Livia. Je ne sais pas si je dois y croire, peut être n'est ce qu'une rumeur infondée et pourtant, je voudrais y croire. La vie ici est si fragile que je me prends a rêver d'un ailleurs. J'ai perdu mes illusions si cruellement mais se simple mot « Firone » semble réveiller l'espoir des parias que nous sommes. Prendrais je ce risque ? Moi qui en ai déjà tant prit ? Que risquais je réellement ? Aile a abandonné ses enfants, je ne peux plus regarder les statues de la Déesse désormais. Son image est si fausse. Ais je perdu la foi ? L'ais je réellement eut ou n'était e qu'un reflet des croyances de mes parents ? Arthur me manque toujours autant et, dans mes cauchemars, je le revois me suppliant. C'est décidé, je partirais cette nuit. Sans un mot, sans une lettre. J'irais voir par delà le désert si elle existe réellement. Peut être y trouverais je ma place ?



20-VIII

Il existait vraiment cet Eden. Je ne l'avais pas réellement cru et même je pensais aller a la mort. Le voyage a duré une nuit. Seule avec un cheval volé quelque heures plus tôt. Mes maigres affaires ne tenaient dans presque rien. Avant de partir, j'avais prit soin de..recharger mes batteries comme je le disais. Privant trois maison de leur énergie mais qu'importe. J'avais compris comment cela marchait, je savais maintenant et j'aimais cela. C'était une partie de moi n'est ce pas ? Je n'étais ni bonne, ni mauvaise, j'étais moi. Je suis arrivée a l'aube et je n'en avais pas cru mes yeux ! Il existait réellement cet havre de paix ? Ce refuge qui provoquait tant de murmure exaltés parmi les parias de LM ! Je dus montrer patte blanche et même encore maintenant, l'on se méfie de moi. A juste titre peut être, après tout, du secret dépend la survie n'est ce pas ? Alors je fais ce que l'on me dit, ce que l'on m'ordonne aussi. J'aime cette nouvelle vie qui s'ouvre a moi et je veux en déguster chaques secondes. Peu à peu, j'ai creusé ma place, je l'ai trouvé. Ayashen dit que je suis de haut niveau, mais je n'ai pas vraiment comprit ce qu'elle appelait un haut niveau. Elle dit que j'ai ma place et qu'elle sait ce que je vais faire. Je lui fait confiance pour cela, elle a l'air si...Sure d'elle, si...déterminée. Elle est encore jeune, plus jeune que moi, mais on dirait qu'elle a cent ans parfois. Qu'importe, mon don, ma malédiction est au service de Firone. Nous devons continuer et je dois protéger ce qui semble si fragile. Je suis l'un des Gardiens et la confiance que l'on me porte désormais est un bien précieux que je ne veux pas perdre. Alors aujourd'hui, cher journal, ces quelques mots que je jette sur tes pages seront les derniers...J'ai 25 ans bientot et je veux continuer a vivre.



Comment avez-vous connu Divine Comedy : Alors il y avait un fouet. Au bout du manche, une main...Au bout de la main, une Aya tortionnaire *_*


Dernière édition par Yelene le Jeu 18 Mar - 17:06, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
Ayashen
-Admin-
J'fais c'ke j'veux avec mes cheveux
-Admin-J'fais c'ke j'veux avec mes cheveux
Ayashen


Age : 40

Background
Pouvoirs: Maitre de l'eau
Statut: Ex-Meneuse des rebelles
Niveau:
Yelene McIntyre Left_bar_bleue4/4Yelene McIntyre Empty_bar_bleue  (4/4)
Yelene McIntyre Empty
MessageSujet: Re: Yelene McIntyre   Yelene McIntyre EmptyJeu 18 Mar - 16:54

Mes réponses t'ont bien servi à ce que je vois Yelene McIntyre 158948 Tu as parfaitement cerné l'univers du forum, c'est génial Yelene McIntyre 560995
Juste une chose qui ne colle pas : Le mariage ! Yelene McIntyre 730678
Il n'y en a pas à LM =/ Pas au sens cérémonial en tout cas Wink Donc si tu pouvais juste modifier les mots tel que "mariage" et "epoux" par quelque chose de plus général comme "union" ou "compagnon" par exemple, ce serait super Yelene McIntyre 158948

Sinon une petite précision si besoin est : les M de niveaux 4 (et seulement eux) sont capables de créer leur élément en plus de le contrôler, c'est bien pour cela qu'ils sont rares Razz


Dernière édition par Ayashen le Jeu 18 Mar - 16:57, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Yelene
Branchée sur secteur
Branchée sur secteur
Yelene



Background
Pouvoirs: Maitre de Foudre
Statut: Ex-Gardienne de Firone
Niveau:
Yelene McIntyre Left_bar_bleue4/4Yelene McIntyre Empty_bar_bleue  (4/4)
Yelene McIntyre Empty
MessageSujet: Re: Yelene McIntyre   Yelene McIntyre EmptyJeu 18 Mar - 16:56

Ouais, mais je suis partie du principe que la création était...difficile et fatiguante, donc Yelene aura l'habitude, je pense, de se recharger pour éviter une fatigue inutile. Enfin, après je peux nuancer évidemment ^^

ouais, j'm'en suis douté pour le mariage quand j'ai lu le truc de religion et c'est un machin que j'ai oublié de te demander ><

Bon, je modifie \o/
Revenir en haut Aller en bas
Ayashen
-Admin-
J'fais c'ke j'veux avec mes cheveux
-Admin-J'fais c'ke j'veux avec mes cheveux
Ayashen


Age : 40

Background
Pouvoirs: Maitre de l'eau
Statut: Ex-Meneuse des rebelles
Niveau:
Yelene McIntyre Left_bar_bleue4/4Yelene McIntyre Empty_bar_bleue  (4/4)
Yelene McIntyre Empty
MessageSujet: Re: Yelene McIntyre   Yelene McIntyre EmptyJeu 18 Mar - 16:58

Ok mais j'étais pas sûr que tu le sache Razz

Et tant que tu y es c'est la 3ème guerre mondiale et non la 4ème Wink
Revenir en haut Aller en bas
Yelene
Branchée sur secteur
Branchée sur secteur
Yelene



Background
Pouvoirs: Maitre de Foudre
Statut: Ex-Gardienne de Firone
Niveau:
Yelene McIntyre Left_bar_bleue4/4Yelene McIntyre Empty_bar_bleue  (4/4)
Yelene McIntyre Empty
MessageSujet: Re: Yelene McIntyre   Yelene McIntyre EmptyJeu 18 Mar - 17:06

J'ai marqué 4ème ? O__o

oula x)

J'édite x)
Revenir en haut Aller en bas
Ayashen
-Admin-
J'fais c'ke j'veux avec mes cheveux
-Admin-J'fais c'ke j'veux avec mes cheveux
Ayashen


Age : 40

Background
Pouvoirs: Maitre de l'eau
Statut: Ex-Meneuse des rebelles
Niveau:
Yelene McIntyre Left_bar_bleue4/4Yelene McIntyre Empty_bar_bleue  (4/4)
Yelene McIntyre Empty
MessageSujet: Re: Yelene McIntyre   Yelene McIntyre EmptyJeu 18 Mar - 17:41

C'est tout bon je te valide ! Yelene McIntyre 158948
Et nous les M sommes maintenant en majorité \o/ Yelene McIntyre 90897
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Yelene McIntyre Empty
MessageSujet: Re: Yelene McIntyre   Yelene McIntyre Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Yelene McIntyre
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Triste découverte | Yelene
» Coup de foudre. [Yelene, Reyn]
» Quand sauvagerie rime avec vengeance... [Yelene, Asmaa]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Divine Comedy :: 


 :: Préface :: Fiches validées
-
Sauter vers: