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 Asmaa

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2 participants
AuteurMessage
Asmaa
-Modo-
Ferait tout pour Frolic
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Asmaa


Age : 33

Background
Pouvoirs: Transformation en berger allemand
Statut: Bete de foire
Niveau:
Asmaa Left_bar_bleue1/4Asmaa Empty_bar_bleue  (1/4)
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MessageSujet: Asmaa   Asmaa EmptySam 27 Mar - 21:01

Patronyme
Asmaa
Âge
25 ans, en fait à peine dix huit de visu
Race
Alguz, canidé

Niveau souhaité
1, mais en passe de passer niveau 2. Elle peut se transformer un peu plus de trente minutes, « aidée » par un entrainement dont elle se serait bien passée, mais elle ne peut pas encore tenir une heure.

Signes particuliers
Asmaa est une alguz. Même quand elle n’adopte pas sa forme animale, c'est-à-dire la majorité du temps, il ne lui est pas possible de cacher sa véritable nature. Elle peut se transformer en chien, plus précisément en berger allemand. Une magnifique femelle d’un peu plus de 55cm au garrot, au poil long et dense intégralement noir. Parfois, elle se dit que sa vie serait sans doute plus facile si elle pouvait garder cette forme indéfiniment.

Spoiler:

Description physique
Asmaa est loin d’être grande, à l’instar de sa forme animale. D’un petit mètre soixante, elle ne donne pas pour autant l’image d’une adolescente frêle et fragile. Certes, elle n’est pas bien étoffée, mais un simple coup d’œil suffit pour être persuadé qu’elle n’est pas totalement démunie face à un monde par trop d’aspects hostile à ce qu’elle est. Ainsi, elle fait preuve d’une endurance impressionnante, d’une vitesse supérieure à la moyenne et d’une stabilité à toute épreuve. Elle est d’une forme physique irréprochable, mais est-ce étonnant ? Courir est un plaisir dont elle use et abuse sans modération. Ses épaules s’affaissent rarement, et elle garde bien souvent une posture volontaire et assurée, contrastant parfois avec un état d’esprit proche de l’apitoiement.
Et pour cause, son quotidien n’est pas évident. Après tout, elle reste une indésirable, aux yeux d’une société qui n’a pas besoin de beaucoup d’encouragements pour trouver des bouc-émissaires. Signe le plus évident de son avilissement, et qui ne trompe jamais, la belle queue de berger allemand qui descend jusque sous ses genoux et qui se balance au rythme de ses pas l’incrimine et l’exclue de la société. Plus discret, l’importante touffe de poils qui tapisse sa nuque est cachée par une chevelure volontairement fournie, noire comme sa fourrure canine avec de légers reflets bleutés facilement visibles sous le bon éclairage. Enfin, et c’est surement le caractère le plus indésirable et le plus handicapant, ses cordes vocales lui permettent d’émettre des sons canins, ce qu’elle évite soigneusement de faire la plus part du temps. Malheureusement pour elle, elle a vite découvert qu’aboyer est une réaction instinctive qu’il est difficile de refréner. Détail « cocasse », la jeune femme n’a jamais froid, bien au contraire. Elle serait plutôt du genre à se plaindre de la chaleur à la moindre occasion.
Son corps encore jeune à pourtant déjà vécu bien des horreurs. Son dos, son ventre, ses bras et ses jambes sont constellés de petites cicatrices issues des combats qu’elle a du mener malgré elle contre des molosses enragés. Sans savoir comment elle s’y est prise, elle est toujours parvenue à éviter les marques trop visibles, peut-être grâce aux soins efficaces de ses tortionnaires qui n’avaient aucun intérêt à présenter un épouvantail défiguré à la basse populace de Cylardem. Son visage ne porte ainsi aucune marque, à part des cernes dus au manque de sommeil et une légère marque à la tempe gauche.
Ses yeux sont parfois difficiles à soutenir. Mélange subtile de noisette et de vert, ils sont très expressifs… A noter qu’elle maîtrise parfaitement le regard larmoyant et le couinement plaintif, au grand damne de son père. Si seulement les humains daignaient se montrer un peu sensibles.

Description mentale
Asmaa est une jeune femme qui aurait eu toutes les chances d’être épanouie. Malgré sa race, malgré la ségrégation devenue habituelle. Vivre dans une famille épanouie, et parvenir à se convaincre soi-même qu’on s’accepte pour ce qu’on est devaient sans doute aider. L’Alguz a toujours su faire preuve de bonne volonté, décidée à faire avec ce que la vie avait daigné lui offrir sans se perdre en regrets pour ce qu’elle n’aura jamais… Une vie normale, au milieu d’une société qui lui ressemble et l’accepte, où elle peut espérer une considération pour sa personne dépassant celle de l’animal. Et encore, un animal n’est pas regardé de travers comme s’il était une abomination, lui, et elle l’a découvert de la pire des façons trois lunaisons plus tôt. Enlevée dans les rues de Cylardem, elle est devenue une bête de foire ; un peu à la façon des gladiateurs de la Grèce antique dont elle ne connaît même pas l’existence, elle est jetée dans l’arène une ou deux fois par lunaison. Son adversaire ? La plus part du temps un dog, parfois un pit-bull. Dans les rues sordides du ghetto de Livia Maxima, les combats de chien sont un divertissement comme un autre et une bonne occasion de gagner de l’argent grâce aux paris. Ajouter un Alguz dans les combattants ne pouvait que rajouter un peu de piment à la chose. Enfermée dans un chenil la plus part du temps, nourrie comme n’importe quel clebs, elle a appris à se réfugier dans l’apparence qui, pourtant, est la cause de tous ses malheurs. Il n’empêche que ses tortionnaires la regardent à peine quand elle ressemble à une chienne… Alors que quand la ressemblance n’est que partielle, les regards qu’ils lui réservent ont de quoi la dégouter d’elle-même.
Adieu donc, la jeune fille pleine de vie et de positivisme, la fragile carapace qu’elle s’était péniblement forgée au fur et à mesure des années a volé en éclat bien avant le premier combat dans lequel on l’a engagée. Elle s’est endurcie, a ployée sans pour autant rompre. La disparition de son grand frère - en réalité son cousin, mais vu que ses parents l’ont élevé dès l’âge de 8 ans, elle le considère comme un frère - l'avait déjà durement marquée, et ce nouveau coup du sort ne lui donne qu’une envie : mordre. C’est d’ailleurs ce qu’elle compte bien faire dès qu’elle en aura l’occasion. La race humaine s’est attirée sa haine, dans sa globalité, qu’ils soient mendiants, soldats, ailisses ou bien aimantalistes. Ils ont tué son oncle et sa tante avant même qu’elle ne naisse, privant son grand frère de sa famille, avant de le tuer à son tour.

Histoire
Les chiens ne font pas des chats… Voilà surement pourquoi Asmaa, fille de Carl, un alguz lynx, et Dalia, une alguz berger allemand, ne pouvait naître autrement qu’avec la queue de sa mère. Fille souhaitée, attendue et aimée dès la première seconde, elle grandit au sein d’une famille que beaucoup auraient eut des raisons de lui envier. Si seulement ils n’avaient pas été des « animaux », des « mutants », les termes ne manquaient pas. Mais après tout, qu’étaient les regards mauvais des méchants messieurs qu’elle ne connaissait pas, face aux regards pétillants de malice de sa mère et des taquineries incessantes avec son félin de père, hum ? Elle avait aussi un frère, lynx lui aussi, qui était en réalité son cousin. Ce fut quand elle apprit la mort horrible de ses parents qu’elle comprit pour la première fois le véritable danger que recelait l’éclat malsain du regard humain. Elle n’avait que huit ans, soit pas beaucoup moins que Reyn quand il vécut le drame, et elle n’arriva jamais à imaginer ce qu’il avait pu ressentir quand il avait vu… Son esprit refusait ne serait-ce que d’esquisser les formes d’une vision dans lequel ses propres parents pouvaient subir le même sort. Pour autant, elle refusa de se fermer aux habitants de Livia Maxima, juste de s’en méfier et de faire très attention. Elle était bien décidée à ne pas faire les mêmes erreurs que sa tante, et de suivre l’exemple de son père. Raisonnement d’enfant, d’une simplicité brutale, mais il s’agissait aussi d’une réaction normale de celle qui doit faire face à des choses qu’elle ne comprend pas encore totalement.

Son grand frère possédait alors une place à part dans son petit univers. Ayant pris son indépendance peu avant sa naissance, elle ne le voyait pas souvent, mais chaque rencontre était une joie et un délice. Il se faisait protecteur, complice, confident, et la gamine n’avait pas beaucoup de secrets pour lui. Son visage ne s’illuminait jamais autant que quand il était là, et il n’y avait rien qui lui plaisait plus que de le taquiner sur la longueur de sa queue, quand elle ne jouait pas avec sans le prévenir. C’était le bon vieux temps, une époque qu’elle n’oubliera jamais et qu’elle chérira toute sa vie.

Sa première transformation eut lieu de façon bien moins tragique que pour Reyn, mais peut-être un brin plus impressionnante. Comme bien souvent, elle jouait en courant simplement dans la maison familiale, sans but précis, passant et repassant dans les mêmes pièces, au grand amusement de ses parents. Vite, toujours plus vite, si bien qu’il arriva un moment où son corps ne pouvait plus suivre. Loin de se décourager, elle tenta tout de même d’accélérer encore. La transformation se fit naturellement, sans douleur aucune, mais le choc de se retrouver en pleine course sur quatre pattes au lieu de deux. S’emmêlant les pinceaux, elle s’écroula et glissa sur le sol, ce qui n’avait rien de grave à priori. Sauf que le hasard avait voulu que l’événement imprévisible mais inévitable se produise proche d’un mur, qu’elle percuta de plein fouet. Lâchant un couinement plaintif, elle retrouva sa forme humaine quelques instants après le choc, et le chiot laissa la place à une gamine dont le cuir chevelu venait de s’agrémenter d’une vilaine coupure. Le sang qui s’en échappa alarma les parents qui furent heureusement vite rassurés : il y avait plus de peur que de mal.

Cette expérience malheureuse ne la rebuta pas, loin de là, et ce même si elle resta alitée deux jours entiers… Sachant que Dalia l’empêcha fermement de se lever le deuxième jour alors qu’elle n’avait envie que de cela. Une fois qu’elle fut remise, elle suivit l’initiation de sa mère, qui lui apprit tout ce qu’elle avait besoin de savoir. Très rapidement, elle aida financièrement sa famille en servant de coursier. Les alguz avaient beau être décriés, on savait reconnaître leur utilité, et il n’y avait pas beaucoup d’humains pour rivaliser avec Asmaa dès qu’il s’agissait de courir.

Sa vingt sixième année fut la pire de toute, le début de sa déchéance et la fin de sa vie tranquille. Son frère fut accusé du meurtre d’une de ses amies. Cette nouvelle mit la jeune Alguz hors d’elle. Même si elle ne le voyait pas aussi souvent qu’elle l’aurait souhaité, elle était tout de même une des personnes qui le connaissaient le mieux, et elle aurait tué le premier qui lui affirmait qu’il était un tueur. Quand il disparut sans laisser de nouvelle, elle le crut mort et, il faut l’avouer, commença à faire n’importe quoi. Deux jours après le tragique événement, elle s’aventurait dans Cylardem. Sans raison particulière sinon montrer au monde à quel point il était fou. Grand mal lui en prit, car Carl dut pleurer une fille en plus d’un neveu. Asmaa ne revint jamais de sa petite escapade. Des hommes peu recommandables s’en assurèrent. Si encore ils y avaient été à la loyale, elle les aurait semé sans peine… Mais le coup de la fléchette somnifère envoyée par une carabine à air comprimé ne lui laissa d’autre choix que de s’écrouler.

La première lunaison fut dédiée à son « entrainement ». Jamais elle n’avait du se transformer aussi souvent, mais elle comprit bien vite les risques de résister. Ils la poussèrent au-delà de ses limites volontairement, dans l’espoir de la « dresser » comme la vulgaire chienne à laquelle ils l’assimilaient. Son premier combat eut lieu à huit clôt, une mise à mort interrompue avant son terme, et heureusement. Ce fut sa première leçon : dog argentin ne s’embarrassait pas de pitié et ne s’arrêtait pas quand son adversaire fuyait.

Deux lunaisons plus tard, elle était devenue la mascotte du spectacle, et les badauds, mendiants et autres miséreux n’aimaient rien de plus que de la voir tenter de trouver une échappatoire à une situation sans issue. Si, au début, blesser un chien la répugnait, elle mit bien vite de côté son ressentiment. Restait un autre problème… Y arriver.

Et ça, c’était une autre paire de manches.
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Ayashen
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J'fais c'ke j'veux avec mes cheveux
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Ayashen


Age : 40

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Pouvoirs: Maitre de l'eau
Statut: Ex-Meneuse des rebelles
Niveau:
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MessageSujet: Re: Asmaa   Asmaa EmptySam 27 Mar - 22:49

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Validée bien sûr Asmaa 158948
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Asmaa
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